Julie se réveille, troublée par les sons qu’elle entend. En cherchant dans son esprit embrumé, elle se rend compte qu’il s’agit du bruit des vagues qui s’écrasent sur une plage. Cela l’a encore plus troublée. Bien qu’elle vive à Trouville, elle n’est pas proche de la mer. Elle sentit une brise chaude, légère et parfumée.
Elle se leva en tenant les couvertures contre sa poitrine, car elle s’était aperçue qu’elle était nue. Elle entendit un petit soupir et réalisa qu’elle n’était pas seule dans le lit.
En se retournant, elle vit un homme bien musclé, au dos large et aux cheveux blonds ébouriffés, si fins qu’ils semblaient platine. Elle poussa un petit cri et l’homme se retourna.
Michaël Hogue !
Elle ressentit quelques secondes de pure terreur.
Il lui sourit.
« Bonjour, ma belle. Tu as bien dormi ? »
Elle sauta du lit, enroulant le drap autour d’elle.
« Qu’est-ce qui s’est passé ? Où sommes-nous ? Qu’as-tu fait ? »
Il était nu lui aussi, et ses yeux se portèrent involontairement sur son entrejambe. Il arborait son bois du matin, et c’était impressionnant.
« Je suppose que Mme Midineth ne plaisantait pas » lui traversa l’esprit.
« Fait ? Nous n’avons rien fait, tu t’es endormi dès notre arrivée. Petit-déjeuner ? »
Il se leva, son érection matinale était visible, même si elle essayait de ne pas regarder.
« Viens Julie, tu as besoin d’une douche. »
Il lui tendit la main et elle se recula contre le mur. Il fronça les sourcils.
« Allez, ne sois pas difficile. Je n’aime pas les gens difficiles. »
« Au secours ! » cria-t-elle en essayant de s’enfuir. Il lui attrapa facilement le bras et la maintint contre le mur.
« Julie, j’essaie de rendre cela agréable. Si tu insistes, je peux le rendre très désagréable. Maintenant, quand je te relâcherai, je veux que tu ailles dans la salle de bains et que tu te douches. Dépêche-toi, le petit déjeuner sera bientôt servi. »
Il l’a lâchée et elle a essayé de s’enfuir. Lorsqu’il l’a rattrapée, elle a essayé de lui griffer le visage. Il changea instantanément d’attitude. Il l’a soulevée et l’a jetée sur le lit, arrachant le drap. Il lui a sauté dessus. Il la plaça sur le ventre, à califourchon sur elle. Elle sentit son érection se nicher entre ses jambes.
Il lui saisit les bras et les coince dans son dos. Se penchant vers le bas, il murmura : « J’aurais préféré que tu ne sois pas difficile. Ce que tu vas recevoir n’est que la partie émergée de l’iceberg si tu persistes. »
L’instant d’après, sa grosse main s’est abattue sur ses fesses nues. Il lui donna dix fessées pendant qu’elle couinait et criait. Des coups lents et mesurés, donnés pendant qu’il parlait.
« Quand je te relâcherai, tu iras dans la salle de bains et tu te doucheras. Si tu ne le fais pas, nous recommencerons tout l’exercice, mais ce sera vingt fois plutôt que dix. Si tu résistes après cela, j’utiliserai une raquette de ping-pong. Tu comprends ? »
Il lui avait lâché les mains et lui avait attrapé les cheveux, lui tirant la tête en arrière. Elle renifla et hoqueta pendant quelques secondes. Il lui tira les cheveux, la forçant à reculer la tête encore plus loin.
« Tu comprends ? Réponds-moi, ma fille ! »
« Oui… je comprends.
Michaël lui tapota doucement les fesses.
« C’est bien. Quand on aura fini de se doucher, je t’enduirai de lotion, tu te sentiras mieux. »
Il descendit du lit et tint la porte de la salle de bains ouverte. Elle resta allongée jusqu’à ce qu’elle le voie froncer les sourcils, puis se leva précipitamment. La salle de bains était immense. La douche pouvait facilement contenir quatre personnes sans être encombrée. Il y avait six jets d’eau au plafond et six jets d’eau horizontaux.
Michaël en avait allumé deux, aux extrémités opposées. Il entra dans la douche et regarda derrière lui. Elle s’est mise sous le jet en hésitant.
« Ce n’était pas si mal, n’est-ce pas ? J’espère que j’ai obtenu ce dont tu as besoin. »
Elle regarda la petite étagère murale. Elle était rempli de gels douche, de shampooings et d’après-shampooings qu’elle aimait bien.
Il l’a ignorée et s’est lavé en lui tournant le dos. Elle se douchait dos au mur, observant chacun de ses mouvements.
« Viens par ici, Julie. Lave-moi le dos, s’il te plaît. Je te rendrai la pareille. »
Il savonna son gant et le lui tendit en lui tournant le dos. Elle regarda le tissu pendant un moment avant de le frotter lentement sur son dos, légèrement. Il soupira de satisfaction avant de se retourner et de savonner son tissu. Lorsqu’il lui dit de se tourner, elle se soumet lentement, presque en transe. Il la lava doucement du haut de ses épaules jusqu’au bas de son dos. Il lui tapota doucement les fesses et lui tendit le gant.
« Voilà, c’est fait. Ce n’était pas si mal, n’est-ce pas ? Ton sèche-cheveux est sur le comptoir. Quand tu seras prête, rejoins-moi sur la véranda. Il fait très beau ce matin. »
Il s’est arrêté à la porte, jetant un coup d’œil en arrière.
« Je vais poser sur le lit ce que tu vas porter aujourd’hui. Assure-toi que c’est TOUT ce que tu portes lorsque tu nous rejoints. Ne me déçois pas, Julie. Je ne supporte pas bien la déception. »
Elle tenait le sèche-cheveux dans ses mains. C’était le même modèle que celui qu’elle avait chez elle, et tous les parfums, maquillages et déodorants étaient ses préférés.
Elle essaya de comprendre ce qui se passait. La dernière chose dont elle se souvienne, c’est d’avoir dit bonne nuit à son assistante et d’avoir marché jusqu’à sa voiture.
Julie est restée dans la salle de bains aussi longtemps qu’elle le pouvait. Lorsqu’elle est enfin sortie, elle n’a trouvé sur le lit qu’un minuscule string. Elle mangeait avec des gens habillés de la sorte ? Pas question !
Elle se dirigea vers le côté terre de ce qui était apparemment une maison et ouvrit la porte, avec une vague idée d’enrouler un drap autour d’elle et de courir dans la rue pour chercher de l’aide. Il n’y avait pas de rue, pas de voisins, juste la jungle qui se pressait au bord de la pelouse bien entretenue. Où pouvait-elle bien être ? Entendant un bruit, elle se retourna rapidement.
Une femme hispanique légèrement plus petite qu’elle se tenait là. Elle ne portait qu’un string semblable au sien.
« Viens, dit-elle, le petit déjeuner est en train d’être servi et Michaël s’impatiente. Tu peux te détendre, personne ne te fera de mal si tu écoutes ce qu’il te dit ».
Elle lui prit doucement la main et la conduisit à travers la maison jusqu’à la véranda. Elle hésita devant la porte, mais la femme lui tira la main et la força à sortir.
Il y avait une table recouverte d’un grand parasol. Michaël s’y assit, ainsi qu’une grande femme blonde, elle aussi vêtue d’un string. Elle savait qui elle était. Emilie Montrose, son assistante personnelle. L’hispanique était donc Chantal, leur secrétaire. Elle ne se souvenait pas de son nom de famille.
Michaël se leva lorsqu’elle atteignit la table, tira une chaise et la fit asseoir, puis Chantal.
« Merci de vous joindre à nous. Voici Emilie et Chantal. Elles ont eu la gentillesse de se joindre à nous pour ces petites vacances. Le jus ? Il vient d’être pressé. »
Elle a bientôt un verre de jus de fruit et une tasse de café devant elle. Le café sentait bon, il était délicieux. Elle versa un peu de crème fraîche dans une tasse, but une gorgée et, pour la première fois depuis qu’elle s’était levée, sourit. Michaël lui rendit son sourire.
« C’est un café local. Si tu le souhaites, j’en ferai livrer à ton bureau une fois par mois. C’est très addictif.
Elle se détendit presque, regardant sur la plage l’eau la plus bleue qu’elle ait jamais vue. Le sable était si blanc qu’il ressemblait à du sucre raffiné. Chantal bavardait comme une enfant, tandis qu’Emilie et Michaël lui souriaient. La professionnelle en elle se demandait quelle était leur dynamique. Elle se rendit compte que Michaël lui parlait.
« C’est beau ici, n’est-ce pas ? J’ai pensé que cela te plairait. Quelques jours au soleil, sans distractions, te feront le plus grand bien. »
« Quelques jours ? Tu ne peux pas me kidnapper comme ça ! J’ai des responsabilités, on va se renseigner. »
« Julie, Julie » dit-il avec un reproche dans la voix, « ne t’inquiète pas. Je m’en suis occupé. Ton assistante a reçu un e-mail de toi vendredi soir. Tu es partie à l’étranger pour aider un patient en crise. Tu lui as demandé de reprogrammer tes autres patients pour la semaine, et tu lui as donné sa semaine de congé payé. Elle était très contente. Personne ne te cherchera avant lundi prochain. Tu avez neuf jours pour te détendre, prendre le soleil, manger de très bons plats et peut-être boire un verre ou deux ».
Neuf jours !
« Tu ne peux pas faire ça ! Tu ne peux pas kidnapper des gens et t’en tirer comme ça. Quand je reviendrai, je porterai plainte. Tu vas avoir de gros ennuis. »
Son sourire lui donna un frisson dans le dos.
« Oui, je peux. Je suis ton patient. J’ai une équipe qui fouille les ordinateurs de ton bureau et de ta maison. Quand ils auront fini, j’aurai une trace écrite qui passera même l’inspection la plus minutieuse.
Tu me traites depuis des semaines pour une dépression. Les paiements ont été effectués, les rendez-vous sont documentés. Il y a même un profil de moi dans tes notes. De plus, toutes les informations que tu as recueillies sur moi sont dans un autre dossier. Si tu fais l’objet d’une enquête, le conflit d’intérêts va se manifester. Comment peux-tu traiter quelqu’un et recueillir des informations pour quelqu’un d’autre en même temps ? Tu viens de sortir de ta période de probation, combien de temps pourrais-tu exercer si cela se savait ? »
Il marqua une pause, la laissant absorber le tout. Puis il sourit.
« Tu vois, personne ne va signaler votre disparition. Tu reviendras avec un joli bronzage, sans bleus ni contusions. Des photos apparaîtront sur ta page Facebook nous montrant tous ensemble, riant, souriant, s’amusant comme des fous. Tous tes amis seront jaloux que tu aies pu aller dans un endroit aussi exotique juste pour soigner un patient dans le besoin ».
Les larmes ont commencé à couler sur ses joues.
« Pourquoi fais-tu cela ?
Pour la première fois, ses yeux devinrent froids. Il sembla devenir plus grand, si c’était possible, et elle sentit le pouvoir qui se dégageait de lui par vagues. Elle se recula dans son fauteuil.
« Je n’ai pas fouillé dans ta vie, ni établi un profil pour quelqu’un d’autre. Qu’est-ce que ça fait quand quelqu’un s’immisce dans ta vie ? Toi et moi allons avoir plusieurs longues discussions au cours des prochains jours. Je te conseille de ne jamais me mentir. Tu n’aimerais pas ma réaction. N’oublie pas que, d’après toi, je n’ai pas beaucoup de sens moral ».
Comme ça, il a retrouvé le sourire.
« Mais ce sera dans quelques jours. Pour l’instant, détendons-nous. »
Chantal et Emilie discutent des choses qu’elles vont faire aujourd’hui, y compris l’appeler Julie aussi souvent que possible. De mémoire, personne ne l’avait jamais appelée Julie.
Elle a sursauté lorsque Chantal s’est approchée d’elle et lui a frotté le bras, avant de glisser un doigt sur son sein avec désinvolture. Jusque-là, Julie avait oublié qu’elle était pratiquement nue.
« Tu es si pâle, Julie. Il va falloir faire attention, je ne veux pas que tu te brûles ».
« Tu as raison, renchérit Emilie, il va falloir continuer à te passer de la crème, surtout après la baignade. Tu vas adorer l’eau, elle est si chaude. »
Michaël s’était excusé pour téléphoner. Des affaires, avait-il dit. Dès qu’il fut hors de vue, elle commença à les supplier.
« S’il vous plaît, aidez-moi à m’échapper. Je peux vous éloigner de lui, vous protéger, vous libérer de l’emprise qu’il a sur vous. »
Elles l’ont regardée, choquées, avant d’éclater de rire.
Emilie a pris Chantal dans ses bras et l’a embrassée.
« Écoute-la, ma chérie. Elle pense que nous sommes malheureuses. »
Elle se retourne vers Julie.
« Ecoute, Julie. Michaël est la meilleure chose qui me soit arrivée. Il a pris une femme d’âge moyen, brisée, désespérée, hors de forme et m’a transformée en ce que je suis aujourd’hui. J’ai l’air d’avoir quel âge ? Peu importe, j’ai quarante-six ans. J’ai un travail formidable, je voyage dans le monde entier, je gagne très bien ma vie. J’ai une vie dont je n’aurais jamais rêvé, et je le dois à Michaël. Chantal a eu des débuts un peu plus difficiles, mais elle est très heureuse maintenant. »
Elle la regarda fixement.
« Soyons clairs. Nous ferions tout, absolument tout ce qu’il nous demande de faire. Si je pense que tu es une menace pour lui, tu disparaîtras. Comprends, nous te tuerions littéralement pour lui. »
Détends-toi. Il ne te veut aucun mal si tu lui donnes ce qu’il veut et si tu lui dites ce qu’il veut savoir. »
Elle sonna une petite cloche et trois indigènes apparurent pour débarrasser la vaisselle du petit déjeuner. Deux femmes, très séduisantes, et un jeune homme, assez beau. Ils portaient tous un vêtement descendant jusqu’au genou et les femmes étaient torse nu. Cela rappela à Julie qu’elle était presque nue devant des étrangers, et elle mit ses bras sur ses seins. Emilie le remarque.
« Julie ! Baisse les bras. Toutes les femmes de cette île sont torse nu, c’est leur style vestimentaire. Tu es impolie ! »
Julie hésite à baisser les bras.
Emilie sourit.
« C’est bien, ma fille. Maintenant, rassemblons nos affaires et passons une heure ou deux sur la plage, avant qu’il ne fasse trop chaud ».
Elles sont allées à la plage, où un gazebo portable avait été installé, avec une glacière pour les boissons et les snacks. Emilie et Chantal ont étendu trois énormes serviettes de bain.
Chantal est allée chercher une bouteille de lotion dans le belvédère et l’a appliquée sur Emilie. On aurait dit un geste d’amour pour Julie. Emilie lui rendit la pareille en lui mordillant légèrement les fesses et en riant de son cri.
Elles se tournent vers Julie, assise dans le belvédère.
« Allez Julie, sors et joue ».
Elle s’apprêtait à refuser lorsqu’elle a vu le sérieux de leurs visages. Bientôt, elle se retrouva sur sa propre serviette.
« Tu as besoin de lotion, Julie, le soleil est très fort à cette heure de la journée. Et tu es trop habillée. Tu ne veux pas de traces de bronzage, n’est-ce pas ? »
Pour la première fois, elle se rendit compte que les deux femmes étaient totalement nues. Elle regarda instinctivement leur sexe, notant la douceur, puis baissa les yeux, remarquant pour la première fois qu’elle était également glabre. Quand cela s’était-il produit ?
Chantal gloussa en tirant sur un côté de son string tandis qu’Emilie tirait sur l’autre. Bientôt, même ce petit bout de tissu avait disparu.
« Tu aimes ça ? » demanda Emilie en effleurant avec désinvolture son monticule rasé. Elle sentit une décharge électrique la traverser. Emilie le remarque et sourit.
« Tu devrais nous remercier, nous t’avons aidée à le faire hier soir quand nous sommes arrivés. C’est vraiment beau quand c’est bronzé. »
Sa bouche est restée ouverte et Chantal a ri.
Elle est restée allongée, passive, pendant que les femmes lui appliquaient doucement de la lotion sur la peau. C’était presque un massage, et elle se sentait vraiment détendue quand Chantal a commencé à appliquer de la lotion sur ses seins.
« Je vais faire ça… », c’est tout ce qu’elle a pu dire avant qu’Emilie ne porte ses doigts à ses lèvres. Distraite, elle goûte l’huile de coco.
« C’est notre plaisir. Essaie de rester tranquille. »
Bientôt, les deux mamelons étaient douloureusement durs tandis que Chantal les frottait et les tordait. Elle faillit avoir un orgasme lorsqu’elle se pencha et les mordit tous les deux, faisant tournoyer sa langue sur eux tout en les retenant avec ses dents. Julie respirait de façon irrégulière lorsqu’elle l’a lâchée.
Emilie s’est mise à son tour sur le ventre.
« A mon tour », dit-elle à Chantal.
Elle commença par ses pieds, frottant et massant lentement ses jambes. Julie tremblait lorsqu’elle arriva au sommet de ses cuisses. Elle sauta les fesses et s’attaqua au bas du dos, remontant jusqu’à la base du cou. Elle descendit et fit tournoyer sa langue sur la peau sensible sous la racine de ses cheveux, allant jusqu’à lui mordiller l’oreille, riant lorsqu’elle sursauta.
« Tu n’as pas tout eu », dit Chantal.
Emilie regarde le cul ferme de Julie et sourit.
« Je n’ai pas oublié, j’ai juste gardé le meilleur pour la fin.
Julie sentit bientôt la lotion fraîche s’étaler sur ses fesses, une partie s’écoulant dans la fente. Emilie pétrissait et roulait, glissant une main de temps en temps. Une fois, Julie l’a sentie effleurer son anus et s’est crispée, ce qui lui a valu une petite claque.
« Détend-toi ! ordonne Emilie. « Et écarte un peu les jambes, tu ne veux vraiment pas que ton petit pot de miel soit brûlé, n’est-ce pas ?
Elle a écarté un tout petit peu les jambes, mais Chantal a attrapé une jambe et l’a tirée plus loin.
Elle sentit l’huile couler dans sa fente. C’était délicieux, si sensuel. Bientôt, Emilie lui massa l’intérieur des cuisses, en remontant de temps en temps.
Lorsque sa main a massé l’huile sur ses lèvres intimes, elle a poussé un petit soupir. Les doigts étaient légers, légers comme des plumes, et touchaient juste ce qu’il fallait. Julie ne peut s’empêcher de bouger un peu les hanches. Quand Emilie a glissé un doigt à l’intérieur des lèvres, juste au-dessus de son clito et l’a caressé pendant une seconde, elle a failli exploser. Avant qu’elle n’ait pu se reprendre, Chantal avait coincé sa main sous Julie, attrapant un mamelon et le faisant rouler fortement, tirant vers l’avant toutes les quelques secondes.
Sous l’effet de la surprise et de l’excitation, elle a arqué son corps vers le haut et Emilie a plongé trois doigts en elle, travaillant rapidement.
Julie essayait de leur dire d’arrêter, mais tout ce qu’elle était capable de faire, c’était de grogner. Quand Emilie s’est retirée et a pincé son clitoris avec force, elle a connu l’un des plus grands orgasmes dont elle se souvienne. Elle a émis des sons, commençant par un gémissement et finissant par un cri, ses hanches bougeant, essayant désespérément de récupérer les doigts. Emilie s’y est immédiatement remise, la massant pendant un orgasme qui a duré plusieurs minutes. Finalement, elle laissa échapper un souffle et s’effondra.
Elle s’est effondrée, mortifiée. Les deux femmes l’embrassèrent sur la joue et la remercièrent.
« Maintenant, tu peux peut-être te détendre », dit Emilie, tandis qu’elles s’allongent à côté d’elle dans un silence bienveillant. Elles restèrent allongées pendant une heure, se tournant toutes les quinze minutes, avant qu’Emilie et Chantal ne l’entraînent dans l’eau, l’éclaboussant et jouant. Chantal avait apporté des tubas, et bientôt elles observèrent les habitants de la mer mener leur vie.
Maintenant qu’il fait trop chaud pour s’allonger au soleil, les femmes se sont retirées dans le belvédère, profitant de la brise produite par les ventilateurs. Elles ont réappliqué de la lotion, car même un soleil indirect peut provoquer des brûlures. Cette fois-ci, il n’y a rien d’ouvertement sexuel, juste trois filles qui s’entraident. Julie s’est allongée sur une chaise longue et s’est endormie instantanément.
Elles l’ont laissée dormir deux heures avant de la réveiller et de la ramener à la maison.
« Il est temps de faire le ménage. Michaël sera bientôt de retour et nous devons l’accueillir. »
Elles se douchèrent ensemble dans le grand bain, lavant les résidus de la mer et du soleil sur leurs corps.
Emilie était légèrement rouge, mais elle n’était pas mal à l’aise. Elles lui ont donné un string neuf, assorti au leur.
« On ne va pas s’habiller ? »
Elles ont ri avant que Chantal ne s’explique.
« Quand on est ici, c’est comme ça qu’on s’habille, sauf si on sort. C’est complètement privé, on ne peut venir qu’en hélicoptère ou en bateau. Et puis, ça fait plaisir à Michaël ».
« C’est ça le plus important dans ta vie ? Faire plaisir à Michaël ? »
Sans hésiter, elles répondent à l’unisson.
« Oui !
Emilie lui tapote la main.
« Tu comprendras d’ici la fin de la semaine, ma chérie ».
Julie s’est mise en colère.
« J’espère qu’il n’essaie pas de me convertir ! Cela ne marchera pas. Je suis une femme forte, une professionnelle à l’esprit indépendant. Personne ne pourrait m’imposer la servitude. Je refuse que cela arrive ! »
« Michaël ne te forcera jamais à faire quoi que ce soit, surtout pas à te soumettre à lui. Si tu as ne serait-ce qu’une idée de ce genre, sors-la de ton esprit ».
« Mais, si tu décides de le faire, tu devras le lui demander. Jusque-là, il ne l’envisagerait même pas. »
Emilie termina son petit discours au moment où ils entendirent un hélicoptère approcher. Elle le regarda atterrir sur un terrain bien entretenu et vit Michaël en sortir. Pendant une seconde, elle l’admira. Il était impressionnant. Puis elle se secoua, se souvenant des circonstances.
Il traversa la pelouse à grands pas, son costume de lin blanc impeccable et son large chapeau lui donnaient un air colonial. Il aurait dû naître il y a deux cents ans, pensa-t-elle. Qu’aurait-il été ? Homme d’affaires, explorateur, bandit, pirate ? Probablement les quatre à des époques différentes.
Perdue dans ses pensées, elle n’a pas remarqué que Chantal et Emilie ont glissé vers le sol, s’asseyant sur leurs talons, les bras baissés, le dos voûté. Lorsqu’elle s’en aperçut enfin, elle comprit qu’elles attendaient d’être inspectées.
Elle se dit : « Il ne me fera jamais faire ça », tandis qu’il ouvre la porte.
Il s’arrêta juste derrière la porte, remarquant ses femmes. Puis il regarda Julie, perchée sur un tabouret de bar.
Il a tapoté la tête de chacune d’elles à tour de rôle et les a embrassées très profondément. Elles répondirent, se moulant à lui. Lorsqu’elles se sont éloignées, elle n’a pas pu s’empêcher de remarquer leurs mamelons durs et le renflement de son pantalon.
Il s’est approché de Julie et l’a surprise en l’embrassant sur la joue.
« Comment s’est passée votre journée, les filles ? Avez-vous réussi à faire en sorte que Julie se détende enfin ? »
Chantal s’esclaffe.
« Je pense que oui. Nous avons massé ses tensions, au moins pour un moment. Elle a fait une bonne sieste ensuite. Puis nous avons joué dans l’océan. »
Julie sentit son visage rougir en se souvenant. Lui diraient-elles ? Probablement.
« J’ai l’air d’être trop habillée. Excusez-moi un instant, mesdames. »
Elle s’attendait à ce qu’il soit en short, mais il revint totalement nu, son énorme outil à mi-hauteur.
« Julie n’est pas la seule à avoir besoin d’un peu de détente. Mes négociations d’aujourd’hui ne se sont pas déroulées aussi bien que je l’aurais souhaité. Ils finiront par se raviser, c’est trop d’argent pour qu’ils ne le fassent pas. J’aimerais juste qu’ils raccourcissent un peu le processus ».
Emilie commence à lui masser les épaules. Il soupire de plaisir.
« Le roi était-il difficile ? »
« Non, Emilie, il était tout à fait d’accord. Ce sont ses conseillers qui ne sont pas d’accord. Ils ont peur que cela réduise leur pouvoir. Et ils ont raison, c’est le cas. Il faut juste qu’ils aient une vision à long terme. »
Julie n’avait aucune idée de ce dont ils parlaient. Elle ne se concentrait pas vraiment sur la conversation. Chantal avait enlevé son string et s’était installée sur ses genoux, embrassant son cou et sa poitrine tout en se tortillant sur sa bite désormais en érection.
« Je peux aussi t’aider à évacuer le stress ? » Elle glousse.
Il répondit en la soulevant et en la faisant tourner jusqu’à ce qu’elle soit face à Julie, puis en la faisant glisser sur sa queue. Elle halète et grogne jusqu’à ce qu’elle soit complètement assise, puis elle gémit en tournant ses hanches. Bientôt, elle glissait de haut en bas, lentement. Emilie lui avait fait tourner la tête et l’embrassait profondément. Malgré les circonstances, Julie sentait son excitation monter.
Chantal commença à accélérer, et Michaël abandonna le baiser, saisissant les hanches de Chantal et la poussant plus profondément, plus rapidement. Elle poussa un petit cri qui se transforma en gémissement lorsqu’Emilie s’approcha du canapé et commença à l’embrasser, descendant le long de son cou jusqu’à ses seins, taquinant et mordant ses mamelons, parfois très fort, ce qui lui valut d’autres petits cris.
Chantal s’est approchée de la chatte d’Emilie et l’a caressée. Julie s’évanouit.
Soudain, Chantal se raidit, poussant un hurlement d’orgasme. Elle s’est arrêtée de bouger et Michaël l’a câlinée un moment. Puis elle soupira et se glissa hors de ses genoux, exposant sa bite, luisante de son jus. Emilie prit immédiatement sa place.
Bientôt, elle rebondit avec abandon et gémit. Chantal s’est allongée à côté d’elle, tendant la main pour lui caresser les tétons de temps en temps. Après ce qui lui a semblé être une éternité, Michaël lui a saisi les hanches et a tiré sauvagement vers le bas, se vidant. Emilie resta allongée contre lui pendant une seconde, respirant profondément.
Lorsqu’elle s’est enfin détachée de lui, Chantal s’est immédiatement mise à genoux, avalant sa bite encore presque érigée jusqu’à la base. Julie est impressionnée. Comment pouvait-elle faire cela ?
Ce qui l’étonne, c’est qu’il n’a jamais perdu son érection.
Il se leva, prit Chantal dans ses bras comme si elle était une enfant et se dirigea vers la chambre à coucher, suivi par Emilie.
« Excusez-nous Julie, nous sommes peut-être un peu en retard. »
Elle resta assise, stupéfaite. En passant devant elle, Emilie lui a chuchoté à l’oreille.
« Deuxième chambre, tiroir de la commode de droite, troisième étage. Ça peut aider. »
Et elle est partie. Julie a pris un verre de vin et s’est assise pour écouter les bruits de la passion. Après le deuxième verre, elle se dirigea vers la porte de la chambre. Chantal était à quatre pattes, grognant lorsque Michaël l’avait frappée par derrière. Emilie était sur le dos, le visage contre son entrejambe.
Elle passa devant, dans la deuxième chambre. La curiosité a pris le dessus et elle a vérifié le tiroir. Des œufs, des vibromasseurs, des godemichés, des perles, presque tous les jouets imaginables. Il y avait même un gode-ceinture. Ils étaient tous neufs, encore emballés.
C’était peut-être l’atmosphère chargée, le vin, la situation ou les brises chaudes de l’océan, mais bientôt elle était sur le lit, un vibromasseur de 20cm bourdonnant à plein régime tandis qu’elle l’enfonçait et l’expulsait. Elle était tellement perdue dans ses sensations qu’elle n’a pas remarqué l’entrée de Chantal dans la pièce. Lorsqu’elle sentit les petites mains frotter ses seins, ses yeux s’ouvrirent et elle s’arrêta.
« Ne t’arrête pas, chérie, tu y étais presque. Tu as l’air d’avoir besoin d’être soulagée. Je vais t’aider à le rendre plus agréable, si tu me le permets. »
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